MOUVEMENT 2024/ RASED et Titulaires de Secteur

Deux groupes de travail se sont réunis mardi 6 février à la Dsden

La FSU SNUipp y a participé activement, arguments à l’appui de nos interventions ou réflexions. Seule organisation syndicale présente à intervenir d’ailleurs lors de ces GT. Silence radio des autres syndicats présents

A suivre, dans les deux cas, lors du groupe de travail "carte scolaire" prévu le 14 février 2024.

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Le 1er groupe de travail concerne les postes de Rased sur le département.

Pour la Dsden, la répartition est trop déséquilibrée entre les maîtres E et G : 81 postes E / 22 postes G. Certaines circonscriptions sont plus "abondées" que d’autres.
Beaucoup de postes E sont à ce jour occupés à titre provisoire (22), par des personnels non formés. 1 seul poste vacant concernant les G.

Pour la rentrée prochaine, la Dsden envisage donc de transformer un certain nombre de postes E en postes G.

Une première réunion avait déjà eu lieu au cours de laquelle la FSU SNUipp était intervenue pour rappeler son opposition à des fermetures de postes de Rased ou des redéploiements envisagés.

La nécessité d’abonder les aides à dominante relationnelle ("maîtres G") est une nécessité que nous portons depuis plusieurs années et qui a fait l’objet d’interventions récurrentes auprès du Dasen.
D’autant que certaines circonscriptions n’en n’ont aucun. Cela ne fait donc aucun doute tant les situations d’élèves au comportement hautement perturbateurs explosent dans les écoles.

Mais cela ne peut être au détriment des "maîtres E" dont les missions demeurent essentielles auprès des élèves les plus en difficultés : le "soutien" mis en place via le pacte ou les Apc ne correspondent en rien aux missions de ces personnels.
La question centrale demeure aussi celle de la formation, de sa proximité et de la nécessité d’abonder les départs en formation Cappei ou en stage MIN.

La Dsden se dit consciente de la nécessité d’abonder les départs en formation mais souhaite axer les efforts sur le parcours aide à dominante relationnelle.

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Le second groupe de travail concerne le mouvement des titulaires de secteur.

A savoir les collègues qui sont rattachés à une circonscription et affectés sur des fractions de postes (25,50 ou 33%) dans la circonscription ou exceptionnellement sur une circonscription voisine s’il manquait des fractions.

Le mouvement de ces collègues a été déjà à plusieurs reprises impacté par de nombreux changements. Changements de règles dans le barème. Changement dans les fractions proposées : le dernier en date concerne le retrait des 33% de décharges de direction dans la liste des fractions proposées puisque ce sont les étudiants alternants qui désormais sont positionnés sur ces décharges. Moins de choix donc pour les collègues TS.

La Dsden prévoit dès le prochain mouvement d’imposer des regroupements de fractions qui ne pourront donc être dissociées par les collègues. Elle met en avant la nécessité d’avoir de la stabilité et le minimum de TS au sein d’une même école afin d’optimiser leur présence dans l’école.

La Dsden souhaite mettre en place des regroupements à hauteur de 50% au maximum dans chaque circonscription. Ce sont les IEN qui proposeraient ces regroupements et auraient donc la "main" sur le mouvement des TS.
Avec des regroupements à 100% ; d’autres à 75%. Et avec donc 50% de fractions "libres".
Il est envisagé des regroupements par école mais aussi par groupe scolaire et école primaire.

La FSU SNUipp a rappelé les conditions de travail particulières de ces collègues car il n’est pas toujours simple de "trouver" sa place notamment auprès des élèves et parents. A ce titre leur investissement est à souligner car ils sont souvent aussi "à cheval" sur plusieurs cycles et doivent concilier plusieurs niveaux de classe.

La FSU SNUipp a rappelé que cela était déjà la règle indiquée dans les instructions du mouvement qui oblige les collègues, dans l’ordre de leurs voeux, à demander toutes les fractions disponibles au sein d’une même école. Et, dans les faits, c’est un choix majoritairement opéré par les TS.

Et, à l’heure actuelle, le barème du mouvement permet à chacun de se positionner, y compris pour les collègues à temps partiel.

D’autre part rappelons que la stabilité recherchée par la Dsden a été mise à mal par l’administration elle même il y a quelques années en arrière lorsque les TRS ont été crées : jusqu’alors étaient proposées dès le 1er mouvement, des regroupements des décharges de direction qui permettaient aux collègues d’être affecté directement à titre définitif.

Imposer des regroupements risque de "bloquer" les choix des collègues
– Il ne respectera pas forcément non plus le barème du mouvement, et, selon les situations, peut donc entraîner des désorganisations dans des équipes qui jusque là étaient stabilisées par le jeu du mouvement des TS.
– Quid aussi de ceux qui ne souhaitent exercer qu’en maternelle ou que en élémentaire ?
– Quid des collègues à temps partiel si le regroupement imposé l’est à 100% ?
– Sans parler aussi du niveau de classe qui est aussi un critère important dans le choix des TS mais aussi la collaboration efficace avec tel ou tel collègue depuis parfois plusieurs années qui elle aussi participe à l’intérêt général mis en avant par l’administration.
– La main mise des IEN sur les regroupements, si nous ne remettons pas en question leur connaissance "du terrain", nous inquiète selon les circonscriptions.
– Les regroupements imposés ne doivent pas aboutir à des choix qui n’en seraient pas...

De fait ces regroupements risquent de réduire fortement les choix des collègues...

La FSU SNUipp a demandé que, si les changements il y avait, cela soit clairement annoncé et expliqué aux collègues en amont du mouvement général afin que chacun puisse être informé et le cas échéant faire le mouvement sur un autre poste. Cela sera le cas.
De la même manière nous avons demandé que la Dsden ait un "droit de relecture" sur les regroupements proposés dans chaque circonscription afin de garantir "une certaine équité départementale" ...

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