Depuis le 1er mars 2025, la rémunération pendant un Congé Maladie Ordinaire (CMO) est passée de 100 % à 90 % pendant les trois premiers mois d’arrêt pour les agentes et agents de la Fonction publique.

Une pétition intersyndicale en demande l’annulation ainsi que l’abrogation du jour de carence.

Alors que les conditions de travail se dégradent, cette réforme entraîne une perte de rémunération en cas de maladie : "coupables d’être malades" !

Cette mesure s’ajoute au jour de carence, toujours en vigueur, auquel la FSU-SNUipp et la FSU continuent de s’opposer. Pour les personnels, notamment les plus précaires comme les AESH, c’est une double peine.

– Par exemple, un collègue qui se casserait la jambe subirait en plus une perte de salaire ; une
collègue alitée du fait d’une grossesse difficile idem, une forte grippe, une opération obligeant
à un arrêt minimum de travail etc......Sans parler de notre exposition de fait à diverses
pathologies qui traversent les écoles au fil des saisons...
Personne n’est à l’abri !

– L’administration, incapable de la mettre en œuvre immédiatement, devait appliquer rétroactivement la réforme à compter de juillet.

Au final... les retraits seront opérés sur la paie d’août puis septembre ou octobre.

Une fois encore, ce sont les agents et agentes qui subissent les arbitrages budgétaires du gouvernement.

La FSU SNUipp avait déjà saisi le Dasen lors de l’audience le 11 juin dernier et est intervenue à nouveau hier à l’occasion du CSA (Comité Social d’Administration) présidé par la Rectrice pour exiger un étalement des retraits de salaire sur plusieurs mois si les collègues concernés le sollicitent. Car cela pourrait entrainer des prélèvements importants pour les personnes concernées.

Malgré nos demandes, le Rectorat opérera les retraits, rétroactivement au 1er mars, en les lissant sur 2 mois maximum.

Un courrier va être adressé aux collègues qui ont un arrêt maladie de plus de 30 jours pour les alerter sur les retraits de salaire qui vont donc être opérés.

La FSU SNUipp, avec la FSU, continuent d’agir contre cette réforme inacceptable et exige le maintien de la rémunération à 100 % pendant le congé maladie ordinaire ainsi que l’abrogation du jour de carence.

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Saisine de la Défenseure des droits – femmes enceintes dans la Fonction publique

Depuis le 1er mars 2025, les femmes enceintes en congé maladie ordinaire perdent 10% de leur rémunération dès le 1er jour d’arrêt.

La FSU, avec les principales organisations syndicales de la Fonction Publique, saisit la Défenseure des droits contre cette mesure discriminatoire

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Malades mais pas coupables ! 1ers retraits de salaire prévus sur août

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